Trente-cinq années d’écriture inscrivent Philippe Le Guillou au nombre des plus grands écrivains de Bretagne. Hantée par les lieux essentiels de son enfance finistérienne partagée entre Morlaix et Le Faou, sa “main à plume” n’a jamais cessé de célébrer ces villes d’estuaires. Une très haute langue porte son chant du monde. Sa Bretagne est celle des mythes immémoriaux, des rites séculaires, de la quête de la merveille, du secret, des mystères très anciens. Au moment où l’homme de lettres publie deux nouveaux ouvrages, l’un spirituel, La Pierre et le Vent, l’autre littéraire, Le Passeur, il a accepté de confier à ArMen ses paysages élus, ses motifs majeurs. Et ses admirations indéfectibles.

Autres articles de ce numéro:

A lire également