Robin Foster

Installé à la pointe Finistère, à Camaret, Robin Foster est devenu, en deux décennies, une figure incontournable de la scène post-rock. Compositeur de musique de films et auteur de nombreux albums, il multiplie les collaborations, notamment avec Dave Penn, le leader du groupe Archive, et enchaîne les projets. Sans jamais perdre de vue cette presqu’île où il s’est ancré et qui est au cœur de sa trilogie Peninsular.

Certains ont pu découvrir la musique de Robin Foster grâce aux séries TV Les frères Scott ou plus récemment Criminal, une production Netflix, d’autres via le morceau “Blue Lights At Dusk” qui a accompagné, un temps, une campagne de publicité d’Hugo Boss. Et puis, il y a le public brestois qui, à la fin des années 1990, a commencé à le suivre au sein du groupe Beth dont il était le guitariste. Car l’histoire d’amour entre l’artiste anglais et la Bretagne ne date pas d’hier et n’est en rien le fruit du hasard. Robin Foster est né en 1973 à Kendal, une ville du nord-Ouest de l’Angleterre. Ne se passionnant guère pour l’école et les études, hormis pour le français et les matières artistiques, il s’initie au piano durant l’enfance auprès de sa grand-mère, puis à la guitare grâce à sa mère. Rêvant de devenir dessinateur de bande dessinée, il se tourne vers les beaux-Arts, tout en commençant, dès 16 ans, à jouer dans quelques groupes et à se produire sur scène. Finalement, il délaisse le dessin au profit de la photographie avant d’abandonner ses études pour se consacrer, durant quelques mois, à la musique. Puis, ayant pris des cours de français avec sa voisine (et future belle-mère), il décide d’aller à l’université pour parfaire sa connaissance de la langue de Molière. “Je savais que ce type d’études allait me convenir et me mener à l’étranger. J’avais une année d’études à faire en France en tant qu’assistant d’anglais. Quand on m’a demandé dans quelle région je voulais aller, j’ai tout de suite répondu la Bretagne et plus particulièrement Brest, car je connaissais déjà le coin pour y être venu en vacances et parce que les parents de ma compagne, Barbara, résidaient dans le Finistère depuis quelque temps. Comme les autres étudiants avaient demandé plutôt à partir à Paris ou dans le sud de la France, ma demande a vite été acceptée.” (…)

Autres articles de ce numéro:

A lire également